
Formation RPS - Risques psychosociaux à Créteil
Le stress au travail et
ses conséquences
Le stress chronique altère la santé mentale, favorise les troubles anxieux et les épisodes dépressifs. Il impacte directement la qualité de vie au travail, détériore le climat social et provoque des désengagements durables.
À l’échelle de l’entreprise, les effets se traduisent par une hausse de l’absentéisme, une augmentation des accidents du travail et un coût social et économique élevé.
Ces répercussions exigent une identification précise des facteurs de stress et la mise en œuvre de mesures de prévention adaptées.


Les risques psychosociaux (RPS)
Les risques psychosociaux recouvrent des réalités complexes mais bien identifiées : harcèlement moral, épuisement professionnel, surcharge de travail.
Ces facteurs désorganisent les collectifs, compromettent la performance et mettent en péril la santé des salariés.
Le repérage de ces signaux d’alerte, conjugué à une action précoce, constitue un levier essentiel de prévention pour les encadrants comme pour les instances représentatives du personnel.
Le rôle du CSE/CSSCT
Le Comité Social et Économique (CSE) et sa commission dédiée à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail (CSSCT) jouent un rôle central dans la prévention des risques psychosociaux.
En lien avec l’employeur, ces instances veillent à l’analyse des conditions de travail, à l’évaluation des RPS et à l’inscription de mesures concrètes dans le document unique.
Leur mission inclut également la remontée des signaux faibles, la participation à des actions de sensibilisation et le suivi des plans de prévention.


L’importance d’un audit ou d’une évaluation
des risques
L’analyse des risques psychosociaux repose sur des outils éprouvés permettant une évaluation concrète des situations de travail.
Qu’il s’agisse du recours à l’arbre des causes ou de méthodes comme l’entretien individuel, le questionnaire ou la méthode RPS-DU de l’INRS, l’objectif reste identique : objectiver les facteurs de risque et construire un plan d’actions cohérent.
L’intégration des résultats dans le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) formalise la démarche et inscrit la prévention dans une logique durable.
L’élaboration de ce diagnostic implique souvent un groupe de travail pluridisciplinaire pour croiser les regards et renforcer l'efficacité des mesures correctives.
Des mises en
situation concrètes
L’approche pédagogique proposée s’appuie sur des cas pratiques contextualisés, directement inspirés des réalités de terrain.
Ces mises en situation permettent d’ancrer les apprentissages et de favoriser l’appropriation des bons réflexes. Dans certains parcours, les exercices sont spécifiquement adaptés à des secteurs exposés comme le BTP, la santé ou les collectivités territoriales.
Cette adaptation métier garantit la pertinence des apports et facilite leur transposition immédiate en situation professionnelle.


Les modalités
de financement
Les formations proposées peuvent être prises en charge via différents dispositifs. Les salariés d’entreprises privées peuvent mobiliser leur OPCO pour financer les actions inscrites au plan de développement des compétences.
Pour les agents territoriaux, le CNFPT constitue un interlocuteur privilégié dans le cadre de la formation statutaire ou continue.
Ces modalités de financement sont précisées lors de la prise de contact, pour garantir une inscription simple et rapide.
L’adaptation sectorielle
La diversité des environnements professionnels impose une approche différenciée de la prévention des risques psychosociaux.
Dans des secteurs comme le BTP, le transport, le médico-social ou encore la fonction publique, les conditions de travail, les formes de pression, les rythmes et les contextes relationnels varient fortement.
Une formation pertinente intègre ces spécificités dès sa conception. L’analyse des facteurs de risque s’ancre dans les réalités terrain : nature des missions, contraintes organisationnelles, exposition à des événements critiques, rapport à l’usager ou au client, etc.
Cette adaptation sectorielle garantit une meilleure appropriation des outils de prévention et une efficacité renforcée des démarches engagées.


La santé mentale comme enjeu de performance
Les risques psychosociaux impactent directement la santé mentale des salariés, mais aussi les dynamiques collectives et la performance globale des structures.
Stress chronique, conflits, surcharge de travail ou perte de sens fragilisent l’engagement et favorisent l’absentéisme, la démotivation ou le turnover. À l’inverse, un environnement de travail serein, où les facteurs de risque sont identifiés et pris en charge, renforce la cohésion, la motivation et la productivité.
La qualité de vie au travail devient ainsi un levier stratégique. Intégrer les enjeux de santé mentale dans les politiques managériales n’est pas une option : c’est une condition essentielle à la pérennité et à l’efficacité des organisations.
Foire aux questions
Du lundi au samedi de 08:00 à 19:00