
Formation prévention des
risques psychosociaux (RPS)
Identification des RPS :
stress, burn-out, surcharge, harcèlement
Les risques psychosociaux regroupent différents facteurs, parmi lesquels le stress chronique, le burn-out, la surcharge de travail ou encore le harcèlement moral et sexuel.
Ces situations peuvent se manifester par une altération du climat de travail, des signes de détresse ou une baisse d’implication progressive.
Identifier ces signaux en amont suppose une compréhension fine des mécanismes de souffrance au travail, un repérage contextualisé et l’analyse des situations à partir de référentiels éprouvés.


Enjeux humains et économiques : absentéisme, conflits, désengagement
Les RPS ont des répercussions directes sur la performance collective et la cohésion des équipes. Ils contribuent à l’absentéisme, favorisent les tensions relationnelles et entraînent un désengagement progressif des salariés.
Au-delà de l’impact sur la santé individuelle, ces phénomènes représentent un risque structurel pour l’organisation. La prévention permet d’en réduire les effets, d’améliorer la qualité de vie au travail et de maintenir un niveau d’engagement durable au sein des collectifs.
Rôle actif des managers,
RH, élus CSE
Managers, représentants du personnel et services RH jouent un rôle central dans la prévention des risques psychosociaux.
Leur implication permet d’identifier précocement les situations de mal-être, de relayer les signaux faibles et d’initier les premières actions correctives. Le CSE, et plus spécifiquement la CSSCT, dispose de moyens d’action pour remonter les dysfonctionnements organisationnels et formuler des propositions d’amélioration.
L’efficacité d’une démarche de prévention repose sur la capacité de ces acteurs à travailler de manière coordonnée, dans un cadre structuré et opérationnel.


Approche réglementaire : DUERP, Code du travail, obligations de prévention
Le Code du travail impose à l’employeur une obligation générale de sécurité. Cette responsabilité comprend l’évaluation et la prévention des risques psychosociaux.
Le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) constitue le support légal central de cette démarche. Il doit intégrer les RPS, en s’appuyant sur des outils reconnus comme la méthode RPS-DU de l’INRS.
La jurisprudence rappelle régulièrement la nécessité d’une évaluation formelle, actualisée, et suivie d’actions concrètes de prévention, sous peine de sanctions en cas de manquement.
Méthodes de prévention : repérage, analyse, plan d’action
La mise en œuvre d’une démarche de prévention des risques psychosociaux repose sur trois étapes clés : le repérage des facteurs de risques, leur analyse, puis la construction d’un plan d’action.
Le repérage s’appuie sur des outils comme les questionnaires, les entretiens ou l’observation des situations de travail. L’analyse permet de croiser les données et d’objectiver les dysfonctionnements.
Enfin, le plan d’action doit prioriser les mesures à mettre en œuvre, déterminer les responsables et fixer des échéances précises. Cette démarche favorise une amélioration continue des conditions de travail.


Intégration dans
une démarche QVT
La prévention des risques psychosociaux constitue l’un des leviers essentiels d’une politique de qualité de vie au travail (QVT).
En identifiant les facteurs de tension et en agissant sur les conditions d’exercice du travail, les démarches de prévention contribuent à améliorer le climat social, renforcer l’engagement des équipes et réduire les situations de souffrance.
Intégrée dans une approche globale QVT, cette prévention devient un outil stratégique au service de la performance des organisations, en agissant tant sur les risques que sur les ressources psychosociales.
Formation personnalisée
par secteur : collectivités, santé, transport
Les formations sont conçues pour répondre aux problématiques spécifiques de chaque secteur d’activité.
Dans les collectivités territoriales, les enjeux liés à la gestion du service public, à l’exposition au public et à la charge émotionnelle sont pris en compte. Dans le secteur de la santé, l’accent est mis sur le stress professionnel, les tensions en équipe pluridisciplinaire et les situations d’urgence.
Pour les métiers du transport, les formations abordent les contraintes liées aux horaires décalés, à l’isolement professionnel et aux exigences de vigilance. L’approche sectorielle garantit des apports concrets, directement transposables dans les environnements de travail.


Mise en situation
et cas pratiques
Les formations privilégient une pédagogie active, fondée sur des mises en situation, des jeux de rôle et l’analyse de cas concrets.
Ces méthodes permettent aux participants de se confronter à des situations réalistes, de tester leurs réactions et d’expérimenter des outils de prévention dans un cadre sécurisé.
L’utilisation de l’arbre des causes, l’analyse de situations-problèmes ou encore les retours d’expérience favorisent la prise de recul et la montée en compétences.
L’objectif est de rendre chaque participant acteur de la prévention au sein de son environnement professionnel.
Financements disponibles via OPCO/CNFPT
Les formations peuvent faire l’objet d’une prise en charge financière, selon le statut de l’établissement et des bénéficiaires. Les employeurs du secteur privé peuvent mobiliser les fonds de leur OPCO dans le cadre du plan de développement des compétences.
Pour les collectivités territoriales, le CNFPT constitue l’acteur de référence en matière de financement.
Il est conseillé de se rapprocher de son service RH ou de son conseiller formation afin de valider les modalités de financement et d’optimiser les démarches administratives.


Pédagogie interactive : ateliers, échanges, quiz
L’approche pédagogique repose sur une alternance de séquences théoriques et pratiques, conçues pour favoriser la participation active des apprenants. Les ateliers permettent une mise en pratique immédiate des apports.
Les échanges d’expériences facilitent l’ancrage des connaissances à travers des situations vécues. Les quiz et outils d’auto-évaluation offrent un retour rapide sur la compréhension des concepts abordés.
Cette dynamique interactive est essentielle pour permettre à chacun de s’approprier les enjeux de la prévention des risques psychosociaux.